Eric Gerets, le nouveau sorcier belge

Il y avait Raymond Goethals, alias Raymond la Science, qui avait permis à l’OM d’être le premier club français à remporter la Coupe d’Europe des clubs champions en 1993. Il y aura désormais Eric Gerets. Débarqué sur la Canebière il y a une semaine en lieu et place d’Albert Emon, le lion de Rekem a su transcender une équipe phocéenne moribonde depuis le début de saison pour signer la première victoire d’une formation tricolore sur la pelouse mythique de Liverpool (0-1), mercredi en Ligue des champions.

Le Belge aurait-il une recette miracle ? «J’essaie de faire mon travail», confie simplement Gerets. Réputé pour être un homme à poigne, l’entraîneur a ainsi beaucoup donné de la voix, mercredi depuis son banc de touche. Mais «si je crie ce n’est pas pour les tuer, c’est pour les aider, assure-t-il. Les joueurs ont commis quelques petites erreurs techniques mais très peu d’erreurs tactiques.»

La rigueur, la rigueur, la rigueur

La rigueur tactique est sans aucun doute le cheval de bataille du nouveau coach. «Je suis très exigeant sur la discipline de jeu que je mets en place. Je veux que les joueurs la respectent et se respectent les uns les autres pour jouer réellement en équipe. Le foot est un jeu collectif. Si on joue chacun pour soi il faut faire un sport individuel», déclarait-il lors de son premier point presse à son arrivée. Un discours qui semble avoir été parfaitement entendu par ses protégés.

«On a suivi les consignes du coach, on a été bien organisé avec des lignes très serrées, souligne Benoît Cheyrou sur OMtv. Et on a vu que l’on était capables de faire de belles choses quand on faisait les efforts les uns pour les autres. L’état d’esprit a changé. On est les premiers acteurs et on en a pris conscience. C’est de bon augure pour la suite. Car même s’il y a encore beaucoup de travail, je pense que cela va nous faire progresser.»                                          

dr   ¦ Eric Gerets nouvel entraîneur de l'OM

             

                  
Sandrine Dominique, à Marseille                  

                  

 
                        20Minutes.fr, éditions du 04/10/2007 - 15h44